Mois : décembre 2011

Intégrisme et servilité

INTÉGRISME ET SERVILITÉ Il y a peu, des catholiques fondamentalistes perturbaient les représentations d’une pièce dont ils jugeaient qu’elle était blasphématoire ; par ailleurs, j’ai entendu le leader d’un de ces mouvements déclarer à la télévision que, dans ce spectacle, les catholiques étaient qualifiés de « baiseurs d’enfants ». Si bien que, me semble-t-il, la question se pose de savoir s’ils perturbent le spectacle parce que celui-ci insulte à Dieu ou parce qu’il les insulte eux-mêmes, autrement dit si le spectacle est un blasphème ou une diffamation. Il m’est apparu d’emblée que le motif de leur indignation n’était pas clair. Si peu clair…

AO bricolo

AO BRICOLO L’AO, c’est un truc, un machin, un bidule que j’ai bricolé avec deux fils de fer et trois clous (dont un rouillé) dans une cabane au fond de mon jardin. Oui, l’AO est un bricolage. Alors ? Donc ? Après ? Est-il légitime, sensé, rationnel, d’estimer que la pensée ne peut surgir que dans les hauts lieux universitaires ? Ces hauts lieux n’ont en rien ni le monopole ni, surtout, le Privilège de la recherche, de la réflexion — de la pensée. Pour penser, il n’est pas nécessaire d’être stipendié par les autorités les plus autorisées, et d’en être…

Moi, l’approche

MOI, L’APPROCHE Dans le but d’expliquer, au moins en partie, comment j’en suis venu à élaborer l’AO, c’est-à-dire pour inscrire l’entreprise dans un cheminement personnel, je reproduis ici l’introduction de mon premier essai — L’ÊTRE ET L’AUTRE — l’ouvrage où j’ai rendu compte de la grande enquête qui m’a permis d’élaborer cet ensemble de concepts destinés à m’expliquer, non pas le monde, mais l’homme, et l’homme dans ce qu’il a d’absurde et d’incompréhensible, c’est-à-dire de pire. C’était en 1999 — la fin du siècle, du millénaire, quand je ne faisais que commencer. L’ÊTRE ET L’AUTRE  : INTRODUCTION Émergence à soi…

À TOI !

A TOI ! BIENVENUE ! Si tu te veux étudiant en AO, n’oublie jamais que celle-ci concerne tout le monde mais n’intéresse personne — sauf ceux qui s’exigent. C’est dans cet esprit que tu peux ici t’exprimer. Tes commentaires, réflexions, interrogations sont les bienvenus. EXIGENCE Une seule exigence : la tenue — et en premier lieu celle de la langue. Nul ne te demande d’avoir du style ; tu dois respecter le Français. Nul ne te demande d’être savant ; tu te dois d’être correct. On ne s’attaque à la connerie qu’avec l’intelligence, c’est-à-dire avec la mesure et l’honnêteté. Cela demande de se…