A TOI !
BIENVENUE !
Si tu te veux étudiant en AO, n’oublie jamais que celle-ci concerne tout le monde mais n’intéresse personne — sauf ceux qui s’exigent. C’est dans cet esprit que tu peux ici t’exprimer. Tes commentaires, réflexions, interrogations sont les bienvenus.
EXIGENCE
Une seule exigence : la tenue — et en premier lieu celle de la langue.
Nul ne te demande d’avoir du style ; tu dois respecter le Français. Nul ne te demande d’être savant ; tu te dois d’être correct.
On ne s’attaque à la connerie qu’avec l’intelligence, c’est-à-dire avec la mesure et l’honnêteté. Cela demande de se relire et de s’amender. Cet effort promet tous les bénéfices. Travaille ! Affermir la phrase, c’est densifier l’idée. Travaille !
Formes
Nous sommes humains. Je dis que cela nous confère une responsabilité. Je dis que cette responsabilité tient toute dans une tâche : celle de sécréter de la conscience.
Je dis que pour ce faire, deux moyens nous sont bons : analyser ce qui est ; explorer ce qui peut être. Autrement dit, en termes littéraires : essais et poésie ; autrement dit, en termes techniques : explication et création ; autrement dit, en termes ontologiques : fouiller l’Être et faire parler l’Autre.
Par conséquent, tu peux, ici, proposer deux choses :
- Des analyses, avec les outils de l’AO s’ils te sont devenus familiers et qu’ils te paraissent opératoires, ou avec tes outils propres si tu prends soin de les définir.
- Des textes littéraires, qui te sembleront s’inscrire dans la perspective que propose l’AO.
Tu peux commenter ou prolonger, approfondir ou élargir.
Principe
Un des mots d’ordre fondamentaux est d’être personnel. N’oublie jamais qu’une des devises de l’AO est : « Penseurs de tous les pays, ne vous unissez surtout pas !»
Seul, par la pensée des autres tu es fécondé ; nombreux, vos pensées, mutuellement, se contaminent. — Le Processus exige d’assumer sa solitude, mais sans jamais perdre conscience d’Autrui : solitaire et solidaire.
Quelle est l’attitude requise par l’AO ?
Quant à moi, je n’ai jamais eu le talent ni le goût de me faire valoir dans le Système : il y faut de la gueule, et je pratique plutôt la voix intérieure ; il y faut des couilles, et je les réserve à un autre usage. Inapte au Système — d’aucuns m’y diraient impuissant — je préfère mon Processus, le seul lieu ontologique où j’ai la moindre chance d’être.
Je souffre dans le Système parce qu’il faut toujours s’y prouver ; je suis bien dans le Processus parce qu’il ne faut jamais que s’y éprouver. Il faut se démontrer dans le Système ; dans le Processus rien n’est requis que de comprendre. Injonction de réussir ici ; devoir d’avancer là.
A toi de voir si tu peux te reconnaître dans cette attitude.
Et maintenant, à toi…