LE VOTE ÉRENNE
La France n’a jamais été un pays de gauche, et ce n’est certainement pas la longue parenthèse mitterandienne de 1981 à 1995 qui pourrait démentir l’assertion puisque cet épisode de quatorze ans fut pseudo-socialiste et crypto-(ultra)libéral, son chef ayant vendu la France à l’Europe dès 1983. La France est un pays foncièrement de droite, mais de là à verser dans « l’extrême-droite »… Il s’impose donc d’essayer de saisir l’événement de ces élections européennes qui voit le RN triompher avec plus de 30% des voix.
Ce phénomène est assez complexe et doit se lire au moins à trois niveaux.
I. LES PRÉSIDENTS.
Remontons à Mitterand puisque c’est sans doute avec lui que s’amorce un tournant à la fois sensible et décisif. Le prince florentin, tout de mesure et de cynisme, n’a qu’un but, très évident : le Pouvoir. C’est avec lui que s’impose dans notre pays cette figure particulière de l’homme d’État à qui la France et les Français sont totalement et même souverainement indifférents, qui n’ont aucun goût pour – parce qu’aucun sens de – l’intérêt général, qui n’ont aucun penchant pour – parce qu’un dédain total de – l’Autorité, n’étant requis voire obsédés que par leur intérêt particulier, à savoir s’emparer du Pouvoir et le garder voire le confisquer le plus longtemps possible. Autrement dit, Mitterand impose la figure du « politicien », celle de l’individu possédé par son propre Désir, qui donc, se désirant « Dieu » (un surnom non hasardeux de ce président…), donne à plein dans le Religieux, professant l’ignorance ou plutôt le mépris le plus total à l’égard du Politique.
Vient ensuite un Chirac qui n’était l’adversaire le plus acharné de son prédécesseur que parce qu’il en était le jumeau : aussi sympathique qu’il ait été vu parce qu’il tapotait le cul des vaches et qu’il avalait cul sec un verre de gros rouge, il apparaît bien que ce président, devenu détenteur d’un Pouvoir dont il n’a strictement rien fait mais présenté par son épouse comme « ayant donné sa vie à la France », a plutôt donné la France à sa vie. Là encore, Religieux à plein et Politique en berne.
Lui succède un Sarkozy qui est un autre clone du modèle initial puisque ne reculant pas quant à lui de pousser encore plus loin la logique du Désir, laquelle est simple à formuler : « Le Pouvoir à tout prix (et l’Avoir qui va avec chaque fois que possible, et la gloire qui l’accompagne et qui n’est jamais mauvaise à prendre), par tous les moyens et au mépris de toute intégrité », quitte à se proclamer ensuite, quand les vilenies transparaissent, victime d’acharnement judiciaire et cible privilégiée des méchants juges. Religieux massif et Politique étique.
Après ce quinquennat de frelon vibrionnant jusqu’à l’hystérie, entre en scène le débonnaire Hollande. Chez lui aussi, le Désir mène tout, Désir du Pouvoir bien sûr et toujours. Cependant, en ce qui le concerne, ce Pouvoir lui brûle bientôt les mains, et il le manie comme une patate tellement chaude qu’après avoir dit ce qu’un président ne devrait pas dire, il renoncera à s’ébouillanter les pognes cinq ans de plus, on tient à ses paumes tout de même et il est finalement plus marrant d’aller à scooter porter des croissants à sa dulcinée à sept heures du matin. Religieux rondelet mais Politique introuvable.
C’est alors l’avènement de Jupiter…
Cette fois, avec le roi des dieux, on touche au sommet, on confine au zénith, l’acmé majestueux et universel. En 2017, Mélenchon avait un hologramme ; Macron était un ectoplasme : nul n’aurait pu dire quel était son programme. Celui-ci allait devenir clair assez vite. Avec Macron, un cran supplémentaire est franchi, sans doute le dernier. Ses prédécesseurs se sont offert le Pouvoir sur la France, ce Pouvoir étant une fin en soi ; Macron s’arroge le Pouvoir sur la France comme un simple moyen, celui de conquérir un Pouvoir plus ample encore, en l’occurrence sur l’Europe : la présidence de la Commission européenne. Son programme donc : l’Europe, l’Europe, l’Europe, tout vendre de la France à l’Europe, tout sacrifier de la France à l’Europe, c’est-à-dire tout brader de la France à l’Europe, donner tous les gages nécessaires aux marchés, dans l’indifférence totale des conséquences pour la France et les Français, dont l’individu se soucie comme d’une guigne.
Toutefois, après cette litanie présidentielle, il ne serait pas juste d’oublier, entre gauche caviar et droite pots de vin (ou inversement), toute la galerie des personnages qui entourent ces figures de proue, tous ces politiciens au petit pied qui, puisque l’exemple vient d’en haut, ne se préoccupent que de leur petite place, de leur petit siège, de leur petit poste et de leur petit mandat en même temps que de leurs grosses médailles et de leurs grosses prébendes.
Dès lors, il ne faut pas s’étonner que les Français se tournent, pour une bonne part d’entre eux, vers un parti qui leur semble, à tort ou à raison, se préoccuper d’eux et de la France, qui leur parle d’eux et de la France, de leur vie et de leurs maux comme de tout ce qui affecte la vie et l’image de la France. Une part significative des Français en a assez de ces rigolos qui ne pratiquent que le Religieux, « Moi ! Moi ! Moi ! », et ils se tournent vers des gens qui leur semblent parler de Politique, « Nous ! » – même s’il convient d’y insister : qui leur semblent…
Que cette impression donc soit fondée est une autre histoire, et certainement aura-t-on à en reparler longuement (et amèrement ?)… Mais il faut aussi appréhender le phénomène « vote Érenne » à un autre niveau.
II. LA DÉMOGRAPHIE.
Parmi les raisons recensées du vote RN massif, figure en bonne place le problème de l’immigration. Personne n’a jamais dit qu’il fallait laisser mourir à nos portes des gens désespérés venus d’ailleurs. En revanche, toutes les études montrent que l’accueil d’étrangers dans une communauté est tolérable jusqu’à un certain seuil, et que celui-ci atteint, ne prévaut plus que l’hostilité. Pourquoi ? La réponse tient dans un mot, lequel, par un retournement inouï en est devenu un gros : l’identité.
Chaque individu construit son identité tout au long de sa vie : en termes de l’AO, chacun constitue son Être tout au long de son Processus. Cet Être/identité se compose de nombreux éléments, mais tous ceux-là ne seraient rien s’ils ne reposaient sur un socle, l’Horizontale, la communauté d’origine, familiale, nationale, ce qui englobe une langue, une histoire, souvent une religion (celle-ci ne fût-elle plus pratiquée depuis longtemps), tout ce qui constitue une culture. Cette communauté peut accueillir sans problème un nombre raisonnable d’étrangers, à condition toutefois que ceux-ci manifestent la Volonté d’intégrer cette culture d’adoption, c’est-à-dire de la faire leur et d’y trouver une identité d’adoption, non d’ailleurs sans enrichir cette culture de leur Être propre.
Mais si la communauté se voit signifier, par une instance de Pouvoir, l’Injonction d’accueillir un nombre d’étrangers qui dépasse le seuil tolérable, et des étrangers qui de surcroît non seulement ne montrent aucune Volonté de s’assimiler mais au contraire clament haut le Désir, plus même que de garder leur culture d’origine, de marginaliser quand ce n’est pas de détruire la culture d’accueil ; et si, pour couronner le tout, ces étrangers se voient soutenus par tout un pan de la classe « politique » et encouragés à ne pas aimer la culture d’accueil voire à la vomir comme étant raciste et persécutrice ; autrement dit si les étrangers, au lieu d’adopter une attitude relevant du Politique, se barricadent dans le Religieux le plus intransigeant et même le plus agressif – alors le rejet est inévitable, la Haine inéluctable, nourrie par une angoisse fondamentale : celle de perdre l’Être/identité, d’être dépossédé de l’essentiel, d’être délogé de chez soi, et même d’être chassé de soi-même. Si bien que, sans surprise, face à un parti qui parle de « créolisation », donc qui affiche, d’ailleurs par électoralisme, une large complaisance au Religieux et même à une religion, un grand nombre de Français plébiscitent un parti qui leur dit : « Avec nous, Français, vous allez rester français » – étant bien clair qu’il faut entendre sous cette formule : « La France va conserver sa souveraineté et la République demeurer laïque. »
À cet égard, une anecdote hautement parlante.
Il y a quelques mois, l’affaire Shemseddine : un jeune musulman assassiné par des musulmans. Quel était son crime ? Il avait parlé d’amour et de sexualité avec une jeune musulmane de son âge, autrement dit il avait désobéi à une Injonction de la religion musulmane, celle qui prohibe tout échange amoureux entre garçons et filles comme attentatoire à la « morale » et à l’ « honneur ». À la suite de cet assassinat (et non de ce meurtre), l’inévitable « marche blanche ». Or, dans ce défilé, qu’observait-on ? Des femmes musulmanes arborant un voile blanc ! Ces femmes venaient donc rendre hommage à un jeune homme victime d’une Injonction de leur religion en exhibant sur elles-mêmes leur soumission à une autre Injonction, d’ailleurs fort voisine, de cette même religion. Autrement dit, cette marche blanche, qui, comme toutes, aurait pu être une manifestation du Politique, a été dévoyée en manifestation du Religieux, et même, dans le cas d’espèce, pro-religion voire franchement tribale. Il y a fort à parier que si la victime s’était appelée Florent ou Isaac, ces femmes ne se seraient pas voilées en blanc et même ne seraient tout simplement pas venues, au motif qu’il ne saurait être question de rendre hommage à un persécuteur raciste. Sans davantage de surprise, de nombreux Français se tournent vers un parti qui leur dit : « Avec nous, il n’y aura pas d’assassinats religieux sur notre sol, et par conséquent pas de récupération religieuse de ces assassinats d’une autre aire et d’une autre ère. »
III. L’IDÉOLOGIE.
Il convient de terminer sur une autre considération, sans doute plus complexe et difficile d’accès : il s’agit de comprendre non plus les raisons du vote RN mais pourquoi le vote RN suscite des réactions effarées et même catastrophées chez ses adversaires. Pour ce faire, il s’impose de distinguer entre la réalité du parti RN et la lecture que fait de lui la classe politique et médiatique dans son ensemble.
Le RN est exclus de « l’Arc républicain » parce que décrété « facho » : qu’est-ce à dire ? Est-ce que le RN veut abroger la République pour imposer une dictature ? Non. Est-ce que le RN veut imposer en France un parti unique ? Non. Est-ce que le RN veut instituer une police d’État qui traquerait les opposants pour les incarcérer voire les liquider ? Non. Ne serait-ce que pour ces trois raisons, le RN n’est pas, au sens historique et même technique du terme, fasciste. En tout état de cause, les gens qui votent pour lui ne sont pas des fascistes appelant au Pouvoir un Führer ou un Duce (sauf peut-être quelques excités qui sont du reste les symétriques parfaits des « antifa »). D’où vient alors le qualificatif qu’on accole au RN, comment s’explique-t-il ?
Sans doute est-il permis de voir l’avènement du RN avec une grande inquiétude, parce qu’outre le doute qui pèse sur les compétences de Madame Le Pen, il est certain que si son parti venait aux commandes, ce gouvernement aurait contre lui toutes les institutions républicaines (Fabius, au Conseil constitutionnel, a déjà prévenu : « Nous avons les moyens de faire échec à l’extrême-droite ») et, sans doute plus grave encore, tout ce qu’il faut appeler le Pouvoir économique : tout serait mis en œuvre pour bloquer le pays, quitte à le ruiner. C’est certain : un gouvernement RN coûterait extrêmement cher à la France, dans tous les sens du terme. Or ce n’est pas du tout ce qui est invoqué par ceux qui roulent les yeux en disant que le RN est aux portes du Pouvoir. En effet, qu’entend-on ?
Macron, voyant venir son échec, parle d’un « vent mauvais qui se lève sur l’Europe, lui l’ingénieur en chef de la soufflerie ; quand Éric Ciotti, le président du groupe LR, décide de rallier Jordan Bardella, Macron, toujours lui, parle d’ « alliance contre nature », et même de « pacte avec le diable » ; à propos de cette dernière expression, il faut se souvenir qu’en son temps, un Michel Noir, évoquant ceux qui étaient tentés de voter Jean-Marie Le Pen, avait déclaré : « Il vaut mieux perdre les élections que de perdre son âme. » Pas difficile de percevoir la résonance furieusement religieuse de ces deux dernières expressions. Mais la précédente, l’alliance contre nature, apparaît n’être pas en reste car la conception de la « nature » qu’elle implique sous-entend qu’il y a une « bonne » nature, donc marquée par le « bien », et une « mauvaise » nature, donc marquée par le « mal », ce qui n’est pas sans évoquer « l’Axe du mal » invoqué par G.W. Bush et le « Grand Satan » par quoi les intéressés musulmans lui avaient répondu. Bref, la condamnation du RN ne s’exerce pas sur un plan objectif, pratique ou tout simplement politique, mais sur un plan moral, donc religieux. Le RN, c’est la honte décrétée, d’où la conception et l’institution du « cordon sanitaire » (dont j’ai parlé dans un autre article 🙂 : qui sympathise avec lui est contaminé par cette honte, par cette maladie infâme et infamante, et doit être mis en quarantaine sinon au ban, puisque nos institutions interdisent tout de même d’aller plus loin (« On n’est pas chez Poutine… »).
Mais au fait, cette lecture morale et religieuse du RN, de qui est-elle le fait ? De la gauche. C’est la gauche qui, s’estimant détentrice exclusive du bien, confisque la vertu et frappe du sceau de l’infamie tout ce qui siège à sa droite, de telle sorte que « l’extrême droite » commence avec le centre gauche… Il faut ajouter que le monde de la culture en général et la grosse majorité des médias relaient cette lecture : une ministre de la culture de Macron voulait faire interdire Cnews ; Madame Delphine Ernotte, pour justifier le manque de pluralité de la télévision publique où la gauche est sur-représentée, déclarait sans ciller que son média doit parler de la France non telle qu’elle est mais telle qu’elle devrait être. Mais le plus stupéfiant, c’est que la droite classique elle-même lit l’extrême droite avec les lunettes idéologiques de la gauche, n’étant d’ailleurs pas loin de se regarder elle-même à travers ce binocle…
Au total, il apparaît que « le vote Érenne » suscite autant de commentaires parce que d’une part il est dû à des causes économiques que la droite refuse d’entendre et à des causes sociales que la gauche refuse d’admettre, mais également parce qu’une « gauche » moralement hégémonique impose à tous son interprétation religieuse, presque mystique, du phénomène. Sans doute l’avènement du RN est-il un symptôme très inquiétant de la maladie qui frappe notre démocratie (qui n’en a d’ailleurs plus que le nom) mais ce n’est certainement pas en demeurant dans cette vision religieuse et même franchement bigote de la situation qu’impose la navrante gauche actuelle qu’on trouvera la voie de la guérison.
Je viens de lire ton article de blog et je suis comme qui dirait un peu choqué de certaines de tes affirmations et pas d’accord avec d’autres :
« Macron s’arroge le Pouvoir sur la France comme un simple moyen, celui de conquérir un Pouvoir plus ample encore, en l’occurrence sur l’Europe : la présidence de la Commission européenne. Son programme donc : l’Europe, l’Europe, l’Europe, tout vendre de la France à l’Europe, tout sacrifier de la France à l’Europe, c’est-à-dire tout brader de la France à l’Europe, donner tous les gages nécessaires aux marchés… »
Je ne vois pas les choses de la même façon. De mon point de vue, Macron se fout de l’Europe comme d’une guigne et ne vise qu’à favoriser une certaine partie de la population française (et lui, of course), celle qui lui a permis de s’enrichir et d’arriver au pouvoir. En gros, et pour faire simple, ses potes et affidés, la banque et les milieux d’affaires. Et il ne s’arrête pas à l’Europe puisqu’il a cédé une part non négligeable de l’industrie de pointe française à des groupes américains. Il n’est européen que quand ça l’arrange pour faciliter les bénéfices de ses petits camarades.
Quand tu affirmes :
« Est-ce que le RN veut abroger la République pour imposer une dictature ? Non. Est-ce que le RN veut imposer en France un parti unique ? Non. Est-ce que le RN veut instituer une police d’État qui traquerait les opposants pour les incarcérer voire les liquider ? Non. »
Je pense malheureusement que ce n’est pas si loin d’être malheureusement plutôt oui, sinon en totalité, du moins en partie. Il suffit de constater les ratonnades effectuées par les joyeux militants du dit RN… Et la police d’état qui fiche les opposants, en attendant de les traquer, elle existe déjà. Il suffit par exemple de voir qu’à certaines occasions où le climat social est tendu, ces personnes fichées sont interdites de déplacement, et ce de façon totalement arbitraire. Si, si, j’en connais… et c’est pas d’hier !
Ensuite, considérant la notion de seuil d’acceptation d’étrangers en France, je considère également que ce seuil n’est vraisemblablement pas atteint mais que la réaction de rejet des autochtones est le résultat d’une intense propagande diffusée à fond la caisse et à longueur de jour par certaines chaînes de télévision ou de radio dites « d’information » et par une majorité de la presse, actuellement essentiellement détenue par des milliardaires (ou des groupes de pression de droite, voire d’extrême droite). Par contre, il y a effectivement un problème d’acculturation et de flagrantes contradictions entre certaines cultures (ou religions) et la culture dominante française. M’enfin, de là à adhérer à la théorie su grand remplacement, faut pas exagérer.
Autre chose :
« Madame Delphine Ernotte, pour justifier le manque de pluralité de la télévision publique où la gauche est sur-représentée… »
Alors là, selon l’expression consacrée, tu me troues le cul ! Je ne vois vraiment pas en quoi la gauche est sur-représentée à la télévision publique. Là encore, la majorité des journalistes et des éditorialistes vient des cercles du pouvoir en place et se trouve cooptée par des liens familiaux ou des liens d’intérêt. De mon point de vue, la gauche (bon après on pourrait disserter sur la notion de gauche, ok, ok), enfin celle qui met l’humain au centre de ses préoccupations, je me demande bien où tu la vois… Et si l’on analyse un peu la programmation des chaînes publiques, on ne peut pas dire que l’intelligence et la qualité soient au rendez-vous. Où est passé cet outil fantastique d’éducation et de formation permanente de la population ? C’est devenu un instrument d’abêtissement et de propagande sournoise. Je ferai une exception pour Arte, qui d’ailleurs n’est pas dans le service public. Quand à la radio, France Inter propose encore quelques périodes intéressantes, mais plus pour très longtemps. Les autres stations, je ne sais pas, je ne les écoute pas. J’ai tenté France Culture, les trois quarts du temps, ça me gonfle ou ça m’ennuie (et je reste poli). Les radios dites libres sont gavées de pub et animées par d’ignobles individus.
Ciel, je m’énerve et c’est mauvais pour mon coeur…
Allez un petit dernier, pour la route :
« gauche woke et islamo-gauchiste »
Là, je croirais entendre du Macron pur et dur… ou son premier sinistre. Et d’ailleurs, un souci me vient : quelle est la signification de woke et du wokisme ? J’aimerais bien un petit éclairage sur le sujet. Je n’arrive pas à comprendre ce concept et d’ailleurs je ne l’entends que dans les propos de gens de droite ou d’extrême droite (désolé), ne voyant aucun personnage de gauche (oui, bon, faut bien utiliser les termes courants) s’en revendiquant…
Bref (là, le terme est peut-être pas vraiment de circonstance), comme tu vois cet article m’a un peu interpelé…